Depuis le 1er janvier 2016, les restaurants peuvent proposer à leurs clients d’emporter leurs restes dans des doggy bag. Un dispositif qui s’attaque au gaspillage alimentaire.
Box (boîte, ndlr) anti-gaspi, gourmet bag ou encore box TakeAway… Tous ces différents noms désignent le « doggy bag » : une boîte mise à disposition des clients par les restaurateurs afin qu’ils repartent avec le reste de leur repas.
Depuis le 1er janvier 2016, tous les restaurants français peuvent proposer ce dispositif visant à lutter contre le gaspillage alimentaire. Mais cette mesure n’est pas obligatoire. Les restaurateurs restent libres de proposer cette boîte ou non.
Alors que dans les pays anglo-saxons, ramener à la maison la fin de son repas est très répandu, la France était assez réticente à sa mise en place. En outre, les professionnels de la restauration craignaient des poursuites judicaires si le client était victime d’une intoxication alimentaire. « Or, une fois que la boîte est remise au consommateur, la responsabilité des restaurateurs ne peut pas être engagée », souligne Nicolas Duval, co-fondateur de la start-up lyonnaise TakeAway qui produit des box anti-gaspi.
500 restaurants la proposent
En s’appuyant sur la législation sur les biodéchets, la jeune société s’est lancée dans leur conception en 2014. « Nos boîtes passent au micro-ondes et peuvent être mises au four jusqu’à 150 °C, décrit-il. Elles sont également totalement étanches et recyclables ». Pour pouvoir les commercialiser, la société a dû obtenir une certification alimentaire appelée certification ANIA attestant que l’emballage peut être au contact des denrées alimentaires.
Des précautions d’hygiène sont également indiquées sur ces boîtes telles que « à conserver au réfrigérateur », « consommer dans les 24 h » ou « ne pas congeler les aliments ».
Pour le moment, la start-up TakeAway en a déjà vendu plus de 150 000 à 500 restaurants de l’Hexagone. Et les carnets de commandes ne désemplissent pas.